• Thème : Comment vivre dans le monde à la lumière de la Bible  Leçon 01 : Vivre en tant qu'enfants de Dieu

    LECTURE BIBLIQUE

    Romains 8.14-18

    LE MESSAGE

    "Car ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont enfants de Dieu." Romains 8.14

    DÉVOTIONNEL

    Lundi >> Est 64.8
    Mardi >> Ps 68.5
    Mercredi >> Est 63.16
    Jeudi >> Ps 103.13-14
    Vendredi >> 1 Jn 3.1
    Samedi >> Jn 1.12-13

    BUTS

    ENSEIGNER la paternité de Dieu;
    EXPLIQUER que la discipline divine n'est pas une punition mais une expression d'amour et d'attention.
    DÉFIER les adolescents à vivre comme des enfants de Dieu.

    HÉ PROFESSEUR !

    Une crise qui traverse de nombreuses familles est l'absence du père. L'ennemi a intérêt à favoriser la déconnexion dans la relation entre parents et enfants, car cela compromet directement la formation de l'identité. Et c'est précisément dans ce domaine que les adolescents sont attaqués, dans la formation de l'identité. Cependant, dans ce cours, nous proposons une réflexion sur les concepts bibliques de paternité et d'identité. Nous montrerons l'amour et l'attention du Père céleste pour ses enfants et soulignerons que la paternité de Dieu est parfaite. Préparez cette leçon dans la prière. Méditez sur votre propre identité. Réfléchissez à votre relation avec notre Père céleste. Rappelez-vous qu'il vous aime.

    POINT DE DÉPART

    Cette leçon nous offre une réflexion opportune : parlons de la paternité, à l'heure où il existe une génération d' adolescents « orphelins de parents vivants ». Il y a peut-être des adolescents dans ta classe qui ne vivent pas avec leurs parents. D'autres peuvent même ignorer leur propre père. Il est même possible que certains élèves n'aient pas le nom de leur père sur leur acte de naissance. il peut encore y avoir des cas d'étudiants qui habitent et vivent avec leurs parents, sans toutefois avoir un lien de confiance et de proximité. Soyez donc sensible et observez votre classe. Ne faites pas de blagues et ne méprisez la condition d'aucune famille. Consacrez-vous à communiquer qu'en Dieu nous trouvons un Père parfait.

    DÉCOUVRONS-LE

    La vie nous présente de grands défis. A l'école, dans la famille, dans le lieu où nous vivons, nous rencontrons toujours des situations auxquelles nous devons faire face. Comment faire le bon choix ? Comment suivre Dieu et obéir à sa Parole dans la vie de tous les jours ? C'est le plus grand défi du chrétien. Ce trimestre, réfléchissons à celui-ci et découvrons comment être des enfants de Dieu obéissants.

    IL EST TEMPS D'APPRENDRE
    QUE DIEU EST LE PÈRE

    La Bible nous enseigne que Dieu est notre Père (Phil 1:2). Mais qu'est-ce que ça veut dire? Tous les êtres humains sont des créatures de Dieu. Il est le Créateur de tout ce qui existe (Col 1:16). Il aime et veut sauver tout le monde. Cependant, la Parole de Dieu dit que seuls ceux qui croient en Jésus comme Sauveur gagnent le droit de devenir enfants de Dieu (Jean 1:12,13). Cela signifie que lorsqu'une personne accepte Jésus comme seul et suffisant Sauveur, ses péchés sont pardonnés et Dieu l'adopte comme fils (Rm 8.15,16).

    En devenant enfant de Dieu, chaque chrétien fait partie de la grande famille de Dieu. C'est pourquoi, à l'église, nous nous appelons frères, parce que nous avons tous le même Père, le Seigneur. Vous êtes un enfant de Dieu. Comprenez-vous la grandeur de cette nouvelle? Il est important que vous compreniez et assumiez cette identité. La paternité de Dieu est parfaite. Il aime et comprend ses enfants. Dieu prend soin, enseigne et protège (1 Pi 5.7). Il est toujours présent. Ainsi, celui qui est enfant de Dieu a besoin de le connaître de plus en plus.

    Il est nécessaire de construire une relation personnelle et vraie avec Lui à travers la pratique de la prière et l'étude des Ecritures. Grâce à une relation intime avec Dieu, vous apprendrez à écouter et à obéir au Père. Il vous aime infiniment et son amour ne finira jamais (Jean 3 :16 ; Romains 8 :39). Nous vivons dans une société où de nombreuses personnes se sentent seules et abandonnées par leur famille et leurs amis. Certains ont éprouvé le douloureux sentiment de rejet. Cependant, en Dieu, cela ne se produit pas.

    Si vous avez éprouvé des sentiments de cette nature, ouvrez votre cœur à Dieu et présentez vos douleurs. Il vous guérira. Sa paternité est parfaite et son amour et sa grâce sont abondants. Assumez votre filiation dans la prière et Il pourvoira à tous vos besoins (Fp 4.19)

    I - AIDE PEDAGOGIQUE

    Pour appliquer ce sujet, partagez le texte suivant avec vos élèves :

    « Dieu vous connaît et vous aime comme vous et Dieu nous connaissez. Les gens peuvent nous oublier, mais Dieu n'oublie jamais. Comme un père aimant, Il prend soin de chacun de Ses enfants Tous nos jours sont devant Lui. Que vos élèves apprennent aussi cette vérité : Dieu nous connaît et nous aime inconditionnellement ! […] Dieu, le Créateur, connaît tous ses enfants. Il connaît tout le monde par son nom. Dieu connaît notre nom. Il nous connaît et nous aime (BUENO, Telma, Good Ideas for Christian Education Teachers. Rio de Janeiro. CPAD, 2015, p. 45).

    Ensuite, démarrez une conversation. Demandez : Que ressentez-vous face à cette vérité biblique ? Quelle est votre relation avec Dieu, notre Père ? Après le partage, présentez le sujet suivant.

     

    II- DIEU EST LE PÈRE ET PREND SOIN DE SES ENFANTS

    Dieu connaît nos besoins, qu'ils soient matériels ou émotionnels, physiques ou spirituels. Et, comme un bon Père, il veut prendre soin de chacun de ses enfants (Mt 6,31-33). Après tout, ceux qui aiment s'en soucient.

    Les soins de Dieu ne visent pas à nous dorloter ou à faire notre volonté. Il ne s'agit pas de ça. Mais, il s'agit d'instruction, de maturation , de protection, de transformation spirituelle, de croissance ministérielle et de sanctification. L'attention de Dieu se concentre sur la préservation de la foi, de la vie et de la famille. Dieu veut que vous viviez pleinement, selon sa volonté (Jo 10.10).

    Dieu n'a pas d'enfants parfaits ou préférés. Il a racheté des enfants qui ont besoin de vivre dans la dépendance de Lui Et donc, finalement, l'amour du Père se manifeste sous forme de discipline (Pv 3.12). Comprendre que le Père discipline parce qu'il aime nous fera grandir spirituellement. Croyez-moi, la correction du Père nous amène à la perfection et à la maturité. La discipline du Père a apporté des changements qui nous conduiront à une vie de sainteté et d'intimité avec Dieu (Héb 12.7.8)

    II- ASSISTANCE THEOLOGIQUE

    « La correction est un droit et une obligation du père (Heb 12.7-10). Chaque fils reconnaît le droit de son père humain de le châtier. En effet, la discipline amène un enfant à respecter son père, malgré le fait que nos parents, étant donné les limites humaines, ne peuvent faire que ce qu'ils pensent être le mieux. Les mots suggèrent clairement que les parents humains font des erreurs. Et malgré cela, les enfants continuent de les respecter.

    Dieu, notre père, ne se trompe pas. Ainsi, nous devrions accepter les difficultés beaucoup plus comme une discipline de Dieu, démontrant le respect que nous avons pour Lui par notre attitude au milieu des problèmes […]. La correction que Dieu impose nous donne des opportunités - de nous exercer spirituellement, et de cette manière nous rapprocher du but de Dieu pour nous, de vies vraiment justes et de paix intérieure » (RICHARDS, LO Historico-Cultural Commentary on the New Testament . Rio de January : CPAD, 2008, p.510,511).

     

    III- DIEU EST PERE ET EST PROCHE

    La Bible dit : « Le Seigneur répond : 'Une mère peut-elle oublier son bébé ? Pouvez-vous arrêter d'aimer votre propre enfant? Même si cela arrivait, je ne t'oublierais jamais » (Is 49, 15). Ce texte montre la dimension de l'amour de Dieu, qui est infiniment plus grande que l'amour humain.

    Le Seigneur n'oublie jamais ses enfants. Il n'est pas un père absent ou distant. Il n'est pas comme un parent trop occupé qui ne peut ni écouter ni parler. Ce n'est pas un père négligent. Il est toujours proche et proche de ses enfants. Vous pouvez parler à Dieu de n'importe où et à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit ( Mt 6.6 ). Il vous écoutera (Jer 33.3). Les yeux du Père sont sur votre vie à tout moment.

    Le psalmiste en était sûr lorsqu'il écrivait : « Même si mon père et ma mère m'abandonnent, l'Éternel prendra soin de moi » (Psaume 27 :10). C'est une grande vérité. Ce que notre famille ne peut pas faire pour nous, Dieu peut croire en cette vérité. Vivez en enfant de Dieu ! Sentez-vous aimé et complet dans le Père ! Sachez qu'il est toujours proche et prêt à prendre soin de vous.

    III- SOUTIEN DÉVOTIONNEL

    Partagez le texte ci-dessous avec vos élèves afin qu'ils comprennent que Dieu prend soin d'eux à tout moment. « Savez-vous quand votre cœur a commencé à battre ? Après avoir passé seulement 22 jours dans le ventre de ta mère […]. Il a atteint la taille de votre poing et pompe maintenant le sang à travers les 96 000 km de vaisseaux sanguins de votre corps. Le cœur est incroyable parce que celui qui a placé les étoiles dans l'espace est le même qui a façonné et formé votre cœur.

    Mais quand vous pensez au mot cœur, vous pensez à quelque chose de plus qu'une simple partie du corps qui fait boum-boum, n'est-ce pas ? Vous pensez à toutes les émotions et sentiments qu'il a, comme le bonheur ou la tristesse, l'excitation et la peur. Même si le cœur physique à l'intérieur de votre corps n'est pas là où se trouvent les émotions, le cœur est là où les gens disent les ressentir. Le fait incroyable est que le Dieu qui est grand pour connaître tous les secrets de l'Univers vous aime aussi tellement qu'il connaît toutes les émotions de votre cœur et exactement quand vous les ressentez.

    Dieu sait quand vous êtes effrayé, inquiet, heureux, triste ou que vous vous sentez autrement. Il vous comprend. Peu importe à quel point la vie est difficile ou à quel point le monde est sombre, Dieu a un plan pour vous aider et sait exactement comment vous réconforter [-]. Dieu est toujours avec vous, à chaque battement de cœur (GIGLIO, L. Indescriptible Rio de Janeiro : CPAD, 2018, p.192).

     

    CONCLUSION

    A partir du moment où nous abandonnons nos vies à Jésus, nous devenons enfants de Dieu et nous devenons des enfants légitimes et héritiers de tout ce qu'Il a préparé et promis. Dieu est un Père bon, présent et son amour est incommensurable. Par conséquent, nous devons vivre une vie qui honore notre Père. Ainsi, nous devons connaître davantage le Père chaque jour et lui obéir toujours.

    QUESTIONS

    1- Quand devient-on enfant de Dieu ? R. Lorsque la personne accepte Jésus comme le seul et suffisant Sauveur.

    2- Cochez ( V ) pour Vrai ou ( F ) pour Faux :

    V ) Dieu est un père parfait.
    F ) Dieu est un père absent et limité.
    V ) Dieu aime et discipline donc ses enfants.
    V ) Le Père connaît nos besoins.

    PENSEZ-Y

    Hé adolescent! Vous devez savoir que la vie posera des défis, et pour les surmonter, vous devrez prendre les bonnes décisions. Comptez sur notre Père céleste dans ces moments. Cherchez toujours Dieu et Il vous guidera.

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  • Thème trimestriel : Grandes lettres pour nous | Leçon 01 : L'importance de la communication

    LECTURE BIBLIQUE :

    Actes 15.20-31

    MESSAGE

    […] Là, ils ont rassemblé les chrétiens et ont remis la lettre. Quand ceux-ci l'ont lu, ils étaient très contents des mots d'encouragement qu'il contenait. Actes 15.30,31

    DÉVOTIONNEL

    Lundi >> Gal 6.11
    Mardi >> A 28.21
    Mercredi >> 2 Pe 3.18
    Jeudi >> 2 Tim 4.13-15
    Vendredi >> Jude 3
    Samedi >> 2 Tim 3.16,17

    BUTS

    SOULIGNER l'importance de la lettre comme moyen de communication;
    EXPLIQUER le rôle des lettres à l'Église primitive;
    RENFORCER l'importance actuelle de l'étude des lettres du Nouveau Testament.

    HÉ PROFESSEUR !

    Dans ce nouveau trimestre, nous serons mis au défi de plonger profondément dans la connaissance des huit dernières lettres du Nouveau Testament (Hébreux, Jacques, 1 et 2 Pierre, 1, 2 et 3 Jean et Jude). Nous jouerons un rôle essentiel dans l'explication du contexte biblique et son application au monde personnel de nos étudiants. Nous ne pouvons pas perdre de vue que notre tâche première ne se limite pas à la simple transmission d'informations ; notre engagement devrait être d'aider nos adolescents à être de véritables disciples de Jésus-Christ. Et, pour cela, nous devons continuer à combiner connaissance des Écritures, dévotion sincère, dialogue, empathie et sens de l'urgence vocationnelle.

    POINT DE DÉPART

    Cher professeur, Pour commencer ce cours, nous vous proposons de lire à haute voix une lettre que vous avez écrite à votre classe, remerciant chaque élève pour son implication et révélant vos attentes pour le trimestre. Dans le contenu de la lettre, mettez en évidence, si possible, certains défis auxquels chacun devra faire face dimanche (tels que : sommeil, paresse, découragement, etc.). Vous pouvez également offrir un peu d'humour en partageant quelque chose de drôle qui s'est passé le trimestre précédent et en le reliant à une expérience édifiante que vous ou quelqu'un d'autre dans la classe avez eue. Cette approche favorisera à la fois l'engagement. quant à la réflexion de chacun.

    DÉCOUVRONS-LE

    Comment communiquez-vous habituellement avec vos amis ? De nombreuses personnes utilisent des applications de messagerie. Cependant, autrefois, le principal moyen de communication était les lettres. Avez-vous déjà écrit une lettre à quelqu'un, partageant un peu de vos émotions ou peut-être une victoire remportée ? Ou peut-être avez-vous déjà reçu une lettre. Recevoir une lettre est une expérience passionnante !

    TEMPS D'APPRENDRE

    La Bible est un livre plein de lettres. Certains d'entre eux ont été écrits pour attirer l'attention, d'autres pour encourager ou clarifier certains doutes ; il y a encore ceux qui ont été envoyés pour exhorter les églises et aussi pour générer une proximité entre les gens. Et si nous lisions la correspondance des apôtres, afin d'y trouver un message vivant et actuel pour nous ? Les lettres qui se trouvent dans la Bible apportent un message très important et nous devons toutes les connaître. Le Nouveau Testament est un recueil de 27 écrits. Il a été produit par plusieurs auteurs et peut être divisé, à des fins didactiques, en quatre sections :

    Évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean)
    Historique (Actes des Apôtres)
    Lettres ou épîtres (de Romains à Jude)
    Prophétique (Apocalypse). Son texte couvre des événements allant de la vie et de l'œuvre de Jésus-Christ à l'émergence, au développement et à la consolidation des premières églises chrétiennes.

    Le contenu du Nouveau Testament a édifié, exhorté, réconforté et produit une croissance chez les chrétiens de tous âges, classes sociales, sexes, localités, à travers les âges. Avez-vous entièrement lu votre texte ? Je l'espère. Mais si vous ne l'avez pas déjà fait, commencez à lire le Nouveau Testament aujourd'hui.

    I - LE BESOIN DE COMMUNICATION

    À une époque technologique comme celle dans laquelle nous vivons, les lettres manuscrites sont de plus en plus rares. Ils sont remplacés par des applications de messagerie électronique et de messagerie instantanée. Cependant, il n'en a pas toujours été ainsi. Il fut un temps où ils étaient la forme la plus populaire de communication longue distance. Les lettres servaient à partager des expériences, à faire des demandes, à conseiller des amis, à offrir du réconfort, à donner des nouvelles et à bien d'autres fins.

    Avant la création du papier (tel que nous le connaissons aujourd'hui), les lettres dans le monde gréco-romain étaient écrites, le plus souvent, sur du papyrus - une feuille produite à partir d'une plante du même nom ou du parchemin - un support d'écriture à base d'animaux. peau. En raison du coût élevé de ces matériaux et du faible taux d'alphabétisation de la population, les lettres étaient dictées à un professionnel appelé amanuensis, qui avait pour tâche de transformer les pensées et les idées en mots écrits.

    Ces vieilles lettres comportaient quelques éléments de base : le nom de l'auteur, le nom du destinataire, une salutation simple, le contenu du message et une salutation finale. Ce format apparaît clairement dans les lettres du Nouveau Testament (1 Co 1.1,2). Les lettres jouaient un rôle important et indispensable dans la communication entre les familles et les peuples anciens, raccourcissant les distances, renforçant les relations et résolvant les problèmes. L'acte d'envoyer ou de recevoir des lettres était attendu et célébré.

    AIDE PÉDAGOGIQUE 1

    Cher Maître, la méthode d'enseignement est aussi importante que l'enseignement lui-même. C'est pourquoi nous croyons que les paroles de l'éducateur chrétien Marcos Tuler sont pertinentes à ce moment initial du trimestre :
    « Selon Leroy Ford, le choix des méthodes dépend des objectifs, de la capacité du professeur, de la capacité de l'élève, de la taille de la groupe, le temps disponible et l'équipement nécessaire. Les méthodes doivent être adéquates aux objectifs de chaque classe. L'enseignant ne doit pas se forcer à utiliser ceci ou cela, encore moins abandonner la voie traditionnelle, il doit plutôt être conscient du résultat final de l'apprentissage [...].
    Prof. Robert Joseph Choun Jr. nous présente six lignes directrices pour sélectionner des méthodes d'enseignement créatives :
    1- Assurez-vous que la méthode ou l'activité correspond au niveau de compétence et à la maturité des élèves.
    2- Offrir plusieurs options d'activités pour stimuler l'intérêt des élèves.
    3- Offrir de la variété pour maintenir l'intérêt des élèves et éviter l'ennui.
    4- Insérez des lignes directrices claires pour assurer la réussite des élèves.
    5- Inclure des questions planifiées qui aident l'élève à réfléchir sur les niveaux de connaissance, de compréhension et d'application.
    6- Fournir une orientation et des encouragements qui soutiennent l'intérêt et la motivation de l'élève » (TULER, Marcos. Manuel de l'enseignant de l'école du dimanche : didactique appliquée à la réalité de l'enseignement chrétien. Rio de Janeiro : CPAD, 2002, p. 87-88) .

    II - L'ÉGLISE DU NOUVEAU TESTAMENT ET SES LETTRES

    L'Église a beaucoup grandi après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, en réponse à la prédication des apôtres et à l'action puissante et permanente de l'Esprit Saint. Face à cette expansion, les apôtres ont dû diversifier leurs moyens de communication pour faire face aux nouveaux défis. Ceux qui, au début, s'appuyaient sur la prédication (orale), maintenant, en raison du nombre croissant d'églises réparties dans l'Empire romain, devaient utiliser les lettres, pour enseigner et instruire les chrétiens.

    L'écriture était un moyen que les apôtres trouvaient pour correspondre et se rendre présents face à la nécessité de paître le troupeau à distance. Ce n'est pas un hasard si sur les 27 livres du Nouveau Testament, 21 ont été produits sous forme de lettres ou d'épîtres. Ils représentent environ 35% de tout votre contenu. Les épîtres peuvent être regroupées en deux blocs :

    (1) ceux écrits par Paul (de Romains à Philémon) et
    (2) ceux produits par d'autres auteurs (de Hébreux à Jude). À travers eux, les apôtres et les auteurs bibliques ont entretenu une relation intense avec les différentes Églises, leur enseignant à la fois le contenu de la foi et la manière d'agir en société.

    Même si, au début, Paul et les autres écrivains n'avaient pas à l'esprit qu'ils produisaient ce qu'on appellerait plus tard le Nouveau Testament, tous, en quelque sorte, avaient la conviction que leurs enseignements, en plus d'être conformes à ce qu'ils avaient appris de Jésus , doit être assimilée et pratiquée par les fidèles (1 Co 2.10,13 ; 14.37 ; 1 Ts 2.13 ; 1 Pe 5.10-12 ; 1 Jo 4.6).

    Ils croyaient qu'ils étaient guidés et inspirés par le Saint-Esprit dans la tâche de réconforter, d'édifier et d'exhorter l'église à travers cette ressource importante. Par conséquent, de la même manière que les lettres écrites et envoyées ont nourri la foi, proposé des voies et corrigé les postures de l'Église primitive, elles sont également nécessaires et pertinentes pour nous qui vivons dans le temps présent, car elles nous présentent une façon de penser et un comportement qui identifie le vrai disciple du Christ.

    ASSISTANCE THÉOLOGIQUE

    "De toute évidence, les apôtres étaient conscients de l'inspiration qui était communiquée par le Saint-Esprit dans la composition de leurs épîtres. Cela se voit à l'autorité avec laquelle ils s'adressent aux congrégations. Ils sont sûrs que leur message fait appel à la conscience ; ils condamnent comme incompétents ceux qui enseignent toute autre doctrine, comme venant de Dieu ; ils félicitent et louent tous ceux qui suivent assidûment leurs instructions, mais ils grondent et censurent aussi ceux qui osent emprunter un autre chemin. Si cela n'est pas dû au fait qu'ils étaient conscients de l'inspiration divine, alors cela exprime une arrogance prétentieuse, qui ne peut être en accord avec leur vie de service et leurs nombreuses expressions de profonde humilité. apôtres parlaient ainsi de leurs écritures, de sorte qu'évidemment

    III – LETTRES IMPORTANTES POUR NOTRE TEMPS

    Les huit dernières lettres du Nouveau Testament feront l'objet d'études tout au long de ce trimestre. Habituellement, les Lettres de Jacques, 1 et 2 Pierre, 1, 2 et 3 Jean et Jude sont appelées « lettres générales ou universelles ». En plus de ceux-ci, nous étudierons également la Lettre aux Hébreux. Le terme « Lettres générales », bien que non biblique, a été attribué à partir du quatrième siècle aux lettres qui, en plus de ne pas faire partie des écrits de Paul, avaient un public plus large en tant que destinataires qu'une personne ou une église spécifique.

    Voyons quelques exemples : Jacques apporte « des salutations à tout le peuple de Dieu dans le monde entier » (Jacques 1.1) ; Pierre écrit « au peuple de Dieu qui vit dispersé dans les provinces du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d'Asie et de Bithynie » (1 Pe 1.1) ; Jude s'adresse « à ceux qui sont appelés, c'est-à-dire à ceux que Dieu le Père aime et que Jésus-Christ protège » (Jude 1).

    Il est vrai que cette règle avait aussi ses exceptions, comme on peut le voir dans les lettres de 2 et 3 Jean, dont les destinataires sont : « la chère Dame et ses enfants » (2 Jean 1.1) et « le cher Gaïus » (2 Jean 1.1 ). L'importance de ces lettres réside dans le fait qu'elles ont été inspirées par le Saint-Esprit. Après tout, "aucun message prophétique n'est venu de la volonté humaine, mais les gens ont été guidés par l'Esprit Saint lorsqu'ils ont annoncé le message qui venait de Dieu" (2 Pi 1,21). Par conséquent, ils apportent des enseignements qui doivent être obéis par tous les chrétiens, en tout temps.

    Les lettres bibliques nous exhortent sur le problème de la souffrance, nous encouragent à vivre dans l'obéissance au Seigneur et nous enseignent comment nous devons persévérer dans la foi, en plus de nous instruire d'être zélés avec pureté et de vivre la simplicité de l'Évangile (2 Tm 3.16 ) . Vous êtes-vous déjà arrêté pour prêter attention à ce contenu biblique ? Dieu a un message puissant pour vous dans chaque chapitre de la Bible. Par conséquent, en lisant les Écritures, ouvrez votre cœur et demandez au Saint-Esprit de vous parler.

    ASSISTANCE THÉOLOGIQUE

    « La raison pour laquelle ces épîtres sont dites générales ou catholiques est une énigme. Diverses interprétations du nom ont été proposées, dont aucune n'est entièrement satisfaisante. Certains affirment qu'on leur a donné ces noms parce qu'ils contiennent la seule doctrine catholique qui ait été transmise aux églises par les apôtres ; mais ce n'est pas une caractéristique de ces épîtres, puisque celles de Paul contiennent la même doctrine. D'autres affirment que l'adjectif catholique a été utilisé par certains des pères de l'Église, dans le sens de canonique, et appliqué par eux en premier lieu à la première épître de Pierre et à la première de Jean, pour indiquer leur acceptation générale, et ensuite à l'ensemble du groupe. Mais cette explication est peu probable, car;
    (1) il y a peu de preuves que le mot catholique était équivalent à canonique; C'est
    (2) il est difficile de voir, si tel était vraiment le cas, pourquoi le mot n'aurait pas été appliqué aussi aux épîtres pauliniennes, qui ont toutes été acceptées dès le début. D'autres encore pensent que les épîtres ont reçu leur nom parce qu'elles n'étaient pas adressées à une personne ou à une église, comme l'étaient les épîtres de Paul, mais à de grandes parties de l'église. Nous considérons que c'est la meilleure explication du nom, car il est le plus en harmonie avec le sens habituel du mot, et explique le mieux la manière dont il est utilisé dans la littérature des pères de l'église » (BERKHOF, Louis. Introduction au Nouveau Testament, Rio de Janeiro : CPAD, 2018, p. 116-117).

    CONCLUSION

    Les lettres étaient et continuent d'être d'excellents outils de communication, car en plus de partager des informations, elles transmettent également des sentiments et génèrent des liens entre les personnes. Aujourd'hui, en plus des lettres, nous avons à notre disposition des réseaux sociaux et des applications de messagerie instantanée pour partager des expériences agréables, édifiantes, consolantes et encourageantes. La communication est très importante. Nous devons utiliser tous les moyens de communication pour partager la Parole de Dieu.

    ENTRAÎNONS-NOUS

    1- Répondez aux questions ci-dessous :
    1) Quel était le nom de la personne qui a écrit les lettres ?

    2) Parmi les 27 livres qui composent le Nouveau Testament, combien ont été écrits sous forme de lettre ou d'épître ?
    3) Quelles sont les Lettres que nous étudierons tout au long de ce trimestre ?
    4) Quels livres du Nouveau Testament avez-vous lu attentivement ?

    PENSEZ-Y

    Pourquoi Dieu a-t-il utilisé le format lettre pour nous parler ? Nous n'aurons certainement pas de réponse concluante à cette question. Cependant, nous avons un indice : les lettres sont une forme de communication personnelle intense. Alors, profitez de chaque lettre du Nouveau Testament et lisez tout, car ils ont un message spécial pour vous !

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  • L’Épée de l’esprit (Mt 4,1-11 ; Es 49,1-7 ; Eph 6,10-18)Prenez l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu. Le soldat portait un petit glaive maniable qu’il utilisait comme épée tranchante dans le combat au corps à corps. De toutes les pièces de l’armure, c’est la seule arme vraiment offensive pour tenir l’ennemi à distance. Souvenons-nous que nous nous battons non pas contre des ennemis physiques, mais contre des puissances spirituelles mauvaises qui veulent détruire notre relation au Seigneur. Et l’épée est notre arme pour empêcher l’ennemi de faire obstacle à l’œuvre de Dieu.

    1. Le rôle de l’épée pour Jésus

    L’épée est la dernière pièce de l’armure et il s’agit de la Parole de Dieu, Parole vivante contenue dans les Ecritures bibliques. Hb 4,12 dit : « la Parole de Dieu est vivante et efficace. Elle est plus tranchante qu’aucune épée à deux tranchants ». Et dans Ap 1 et 19, Jean voit Jésus en vision avec une épée tranchante qui sort de sa bouche qui symbolise la puissance de son message.


    Quand Jésus ouvrait la bouche, sa parole faisait autorité et avait un effet. Une parole d’autorité qui accomplit ce qu’elle dit. Sa parole c’est l’épée qui brise la mort et ramène Lazare à la vie ; l’épée qui redonne la vue à l’aveugle de naissance ; l’épée qui transforme la destinée de la samaritaine ; l’épée qui coupe les liens qui attachait le paralytique à sa maladie ;  cette même parole qui fend le voile du temple pour nous rendre accessible la présence de Dieu !

    Le récit de la tentation de Jésus nous dit quelque chose de fondamental. Par 3 fois Jésus est attaqué par Satan. Ce dernier vient remettre en doute et en cause l’identité et la mission de Jésus : « si vraiment tu es… ». Le diable connait aussi les Ecritures mais il s’en sert pour inciter Jésus à pécher. Jésus fait face à la tentation avec la Parole de Dieu pour remporter la victoire. Jésus répond par 3 fois « il est écrit ». Face au mensonge de Satan il cite les Ecritures et il atteste donc en faisant ainsi de leur autorité que même Satan n’ose pas remettre en question ! Seule la Parole de Dieu qui est la vérité peut trancher avec le mensonge. Le diable a été obligé de fuir, de s’éloigner. Jacques 4:7 dit « Résistez au diable et il fuira loin de vous. »

    1. La force de l’épée pour nous

    L’ennemi est avant tout accusateur, diviseur, moqueur et menteur. Il fera tout pour nous séparer de Dieu et de son amour, de nous faire du mal, saper notre estime de nous-mêmes, nous rendre esclave d’idoles pour nous détourner de notre destinée en Christ pour trouver en lui seul notre paix, notre joie et notre sécurité.

    Paul dit en 2 Tm 3,16 : « toute Ecriture a été inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité, etc. ». L’utilisation de la Parole de Dieu que nous entendons exclusivement dans les Ecritures bibliques, voilà notre arme tranchante dans le combat spirituel. Prenons 3 exemples :

    Quand il vient nous souffler que nous ne valons rien, que Dieu ne peut nous aimer, prenons l’épée et tranchons : faux, je ne vaux pas rien car Dieu dit « tu as du prix à mes yeux et je t’aime, ne crains pas je suis avec toi »

    Quand il vient nous dire que tout est dans tout, que tout se vaut, que toutes les religions mènent à Dieu, prenons l’épée et tranchons : « je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi ».

    Et puis quand nous prions pour quelqu’un, nous pouvons recevoir un verset biblique pour la personne. Sous l’inspiration de l’Esprit ces paroles peuvent devenir une épée tranchante dans la lutte contre notre ennemi pour délivrer, relever, apaiser, guérir, encourager nos frères et sœurs,… Tel verset est devenu aussi pour l’un ou pour l’autre d’entre nous parole vivante même de Dieu qui redonne de nouvelles perspectives de vie ; une parole qui a touché, confirmé, débloqué quelque chose en nous qui nous empêchait de vivre notre pleine liberté en Christ. Exactement ce que Jésus faisait quand il utilisait l’épée tranchante de la Parole.

    La Parole de Dieu fournit une riposte appropriée à chaque ruse de Satan. Pour chaque tentative de division, de mensonge, de déstabilisation ; dans la tempête et dans ces tentatives de nous faire perdre notre espérance, quand il veut nous faire croire par exemple que le pardon est vain et inapplicable, qu’il faut se résigner, que ça ne sert à rien de se battre pour la justice, que la vérité n’existe pas, etc. saisissons l’épée de l’esprit et tranchons.

    En utilisant l’épée de l’Esprit, que faisons-nous ? Nous sommes en charge de rendre le territoire à celui seul qui a autorité sur cette terre. La victoire ne dépend pas de nous ni de notre force, mais nous manifestons la victoire déjà obtenue à la croix par le Christ. Nous avons l’autorité pour reprendre au voleur ce qu’il a voulu piller. Nous rappelons à l’Ennemi qu’il n’a aucun droit sur le peuple du Seigneur. Quand un policier te dit « stop », tu t’arrêtes parce qu’il a autorité pour le faire. Sa Parole a du poids et elle a un effet. De même Jésus nous a délégué son autorité pour consacrer sans cesse et toujours la création à son amour et pour empêcher tout ce qui veut la détruire.

    1. Prendre l’épée : un commandement

    « Prenez » : ce n’est pas une suggestion, ni un encouragement mais un commandement ! Imaginez : qu’arriverait-il à un soldat parti au combat sans son épée ? Il serait facile de le vaincre. Il ne présente aucune menace pour l’ennemi. Aucun soldat n’irait sur le champ de bataille sans son épée dont il a appris à se servir au préalable. Oui, manier l’épée demandait un peu de pratique et d’entrainement.

    L’ennemi fera tout pour que vous ne l’utilisiez pas car il sait que c’est la seule arme qui peut lui faire du mal. Il fera tout pour vous garder à distance de la Parole. Il préfère la voir sur votre étagère que sur vos genoux. La Parole de Dieu est notre seule arme offensive. Quelqu’un a dit : « dès que l’église remplace la Parole de Dieu par une autre autorité, que ce soit la raison, la science, la tradition ou les prescriptions humaines, ou qu’elle y associe cette autre autorité, alors l’église ou les chrétiens sont à la merci de l’adversaire ». Notre négligence dans la lecture de la Bible est la cause de bien des défaites.

    Paul écrit aux Colossiens : « Que la Parole du Christ habite en vous avec sa richesse. » (Colossiens 3:16). « Qu’elle habite en vous. » 1 Jean 2:14 : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, que la Parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le Malin ». Le problème c’est que trop souvent nous sommes comme sous-alimentés  bibliquement (l’homme vivra de toute parole qui sort de la bouche de Dieu…). Du coup comment pourrions-nous livrer bataille et tenir ferme contre l’ennemi ?

    Jésus connaissait bien les écritures bibliques qui sont le réservoir des paroles de Dieu. Dans ce combat qui est le nôtre nous sommes invités nous aussi à toujours mieux connaitre la parole de Dieu pour pouvoir faire face à notre ennemi et trancher quand nécessaire.  Plus on connait la Parole et plus on en est nourris mieux nous serons armés quand viendra la bataille.  Ecoutez bien : pour que l’Esprit puisse nous suggérer la vérité biblique appropriée à chaque instant du combat, il faut que nous apprenions à connaître les Écritures. Je le répète : faisons-en une discipline spirituelle non négociable !

    Quel temps passons-nous à apprendre à manier l’épée de l’Esprit ? Est-ce que nous connaissons un minimum son contenu pour pouvoir trouver tel passage quand nous en avons besoin ? Sommes-nous entrainés à l’utiliser quotidiennement ? 
    Question : si on vous ôtait votre Bible, seriez-vous assez nourris de la Parole pour pouvoir vous servir de cette épée de l’Esprit et livrer bataille ?

    Pour aller plus loin :
    -Si on vous ôtait votre Bible, seriez-vous assez nourris de la Parole pour pouvoir vous servir de cette épée de l’esprit et livrer bataille ?
    -Quelle habitude de vie dois-je changer pour faire une plus grande place à la Parole de Dieu dans ma vie ?
    -Une parole de Dieu a-t-elle déjà aidé à trancher avec un mensonge, à t’encourager, débloquer quelque chose en toi ?

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  • Série combat spirituel: Le casque du salut (1 Th 5, 5-11 ; Es 59,17 ; Eph 6,13-18)Nous sommes invités à porter le casque du salut. Dans une guerre si la tête du soldat est à découvert, ses chances de survie sont minimes. De nos jours, le casque est obligatoire sur un chantier mais aussi à vélo ou à ski parce qu’il protège l’essentiel de notre personne. Si notre tête est atteinte c’est notre vie qui est remise en cause. Le casque aura beaucoup à voir avec notre sécurité.

    1. Le problème du péché

    De quoi avons-nous besoin d’être sauvés ? Pour vouloir être sauvé encore faut-il se senti menacé et perdu. Les occidentaux n’ont pas le sentiment d’être en danger, ni même d’avoir le besoin d’être sauvé de quoi que ce soit. Les grandes marques alimentaires nous ont sauvé de la famine ; les systèmes d’alarme de l’insécurité ; les groupes pharmaceutiques de la maladie ; les médias/Disney de l’ennui…


    Nous avons beau avoir le frigo plein, une porte blindée et être soigné correctement, nous sentir humainement en sécurité grâce à toutes nos assurances, cela n’empêche : intérieurement, nous ne nous sentons pas toujours en sécurité. Pourquoi ? A cause du péché. Difficile de comprendre ce qu’est le salut biblique et le besoin de salut sans d’abord comprendre que notre humanité est marquée par le péché.

    Le péché n’est pas d’abord une faute morale mais le fait de vouloir vivre indépendamment de Dieu. Le fils prodigue a désiré vivre loin de son père et ce fut pour lui une amère expérience. Nous voulons aussi nous affranchir du Père, vivre loin de lui, pensant que nous serons plus libres et heureux et saurons nous en sortir par nous-mêmes. Cette séparation se traduit chez l’homme par des tourments et de l’insécurité. Cela se manifeste notamment par de l’insatisfaction, des angoisses, de la culpabilité, un manque de confiance en nous, un manque de joie, et surtout de la peur et de l’anxiété.

    Toutes les sécurités offertes par ce monde ne suffisent pas à garantir ce qu’on peut appeler la « paix de l’âme ». La paix de l’âme est cette tranquillité de l’esprit, une confiance tranquille et sereine face à mon passé parfois agité, devant mon présent qui ne fait pas toujours sens et mon avenir qui reste incertain. Cette paix n’est pas conditionnée par des circonstances favorables de la vie (bonne santé, etc.). Elle est le fruit de ma communion avec le Seigneur. Non pas que les problèmes ne soient plus là mais nous ne sommes plus émotionnellement prisonniers d’eux.

    C’est pourquoi le but ultime de l’homme ne devrait pas d’abord être sa réussite économique ou matérielle mais bien de pouvoir vivre en harmonie avec Dieu. Tout autour de nous dans la société nous pousse à céder à l’injonction : « soucie-toi seulement de ton bien-être, de ton confort et de ta réussite ». Chacun en a fait aujourd’hui une priorité et pourtant Jésus dit : Cherchez d’abord… C’est difficile pour nous de comprendre que c’est avant tout la recherche de la communion avec Dieu qui produit une vraie sécurité. Communion qui permet de résoudre les autres problématiques et de guérir nos angoisses ! D’où vient notre paix ?

    1. Le salut est notre paix et sécurité

    Nous sommes invités à recevoir le casque du salut. Recevoir, parce que c’est quelque chose qui est donné, acquis, réglé, assuré par le Christ. Nous n’avons pas à construire notre salut. « Cela ne vient pas de nous dit Paul, c’est le don de Dieu » (Eph 2,8). Vous n’avez pas à vous battre pour l’avoir. Les batailles se concentrent désormais sur les combats spirituels à mener contre tout ce qui détruit, divise, déshumanise l’homme.

    Le salut est triple : il est passé, présent et futur. Passé parce que Christ à la croix nous a délivrés de la punition du péché (à savoir la mort qui est le fait d’être séparé de Dieu avec toute l’angoisse qui va avec). Quand je porte le casque du salut, dans la foi je suis assuré que Jésus a fait le nécessaire pour nous rétablir dans la communion avec Dieu afin que nous nous puissions jouir de la paix qu’on trouve dans sa présence. Il est présent parce que Christ nous délivre du pouvoir du péché. Nous sommes transformés de plus en plus à la ressemblance du Christ (sanctification). Il est futur parce que nous serons délivrés de la présence du péché. Nous serons tous glorifiés.

    L’incertitude génère de l’anxiété et de la peur. Mais la certitude d’un tel salut devrait susciter confiance et sécurité ! Notre sécurité n’est pas dans ce que nous avons fait, faisons ou ferons dans le futur ; mais elle est dans ce que le Seigneur a fait, fait et fera. Connaissant la stratégie de l’Ennemi Jean écrit : « Je vous ai écrit afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » (1 Jn 5:13). Se savoir sauvés nous offre une plus grande sécurité et une plus grande assurance, une plus grande liberté d’esprit et de mouvement dans le combat qui est le nôtre. Etre libéré de la peur et de la crainte est indispensable pour aller au combat. Si nous y allons la peur au ventre nous sommes déjà amoindris. Savoir que Christ a déjà remporté la bataille, cela nous donne du courage.

    Aux croyants persécutés et possiblement découragés de Thessalonique, Paul écrit : « Revêtons le casque de l’espérance du salut. ». L’espérance est un terme qui signifie et implique une assurance pleine et parfaite. Nous sommes comme un petit navire qui flotte dans un monde où tout change. Il n’y a rien pour nous donner stabilité et sécurité. Si nous les voulons il faut une ancre qui se plante dans le rocher de l’éternité. Paul désire que cette espérance abonde en nous par le Saint-Esprit (Rm 15:13). Cette espérance produit une confiance joyeuse en Dieu (Rm 8:28), la patience dans les tribulations (Rom 5:3) et la persévérance dans la prière. Ce n’est pas rien !

    1. Le casque donne l’assurance dans le combat

    Le salut protège notre tête, car c’est là où se forgent les réflexions, là où se prennent les décisions, là où s’agglutinent les doutes, là où se bousculent les pensées. L’ennemi cherche à susciter le doute : « Suis-je assez fort ? Et si j’échouais ? Et s’il m’arrivait ceci, et si ce n’était pas peine perdue… ». Non ! Cela ne repose pas sur vous mais sur ce qui est déjà accompli, donné et réalisé ! N’est-ce pas plus facile de battre un ennemi déjà vaincu ? Sois fort et courageux, je te livre tes ennemis disait Dieu à Josué. Jésus dit : j’ai écrasé tes ennemis à la croix, alors va avec assurance et courage !

    Le Malin aimerait que vous doutiez des promesses de Dieu, de sa puissance, de sa bonté, de sa vérité, et, par-dessus tout, de son désir ou de sa capacité de vous garder sauvés. S’il réussit, il vous affaiblit beaucoup. Il cherche à déformer la perception des choses. L’ennemi utilise les batailles perdues (ça arrive d’en perdre) pour nous faire croire que la guerre est perdue (mais la guerre est gagnée, n’oubliez pas !) ; que le mal est et sera plus fort et qu’ainsi notre lutte est vaine. Au milieu des épreuves, des persécutions et des attaques de l’ennemi, si nous n’avons pas l’assurance du salut présent et à venir, nous allons facilement nous décourager et abandonner. Satan veut que vous deveniez des déserteurs dans l’armée du Seigneur.

    Le casque du salut nous aide si j’ose dire à garder la tête froide et l’assurance de notre salut, nous aide à ne pas nous laisser désorienter par les doutes, le désespoir, les frustrations, l’apitoiement sur soi, les peurs, les découragements, le mal et la souffrance. L’assurance de notre salut protège le centre décisif de notre être. Face aux difficultés et quand nous sommes tentés par le désespoir il nous faut replacer les choses dans leur juste perspective en se rappelant l’œuvre du salut accomplie et à venir.

    Oui, nous chutons, nous faiblissons, nous tombons… Mais rien ne doit nous ôter la joie et la certitude du salut qui me fait avancer malgré les épreuves avec force, assurance, courage. Il est ton ancre qui t’empêche de partir à la dérive. Il est ta paix dans les difficultés. Il ta sécurité au quotidien. Il va vouloir frapper à ta tête : alors chers amis, pour combattre, tenir ferme et survivre chaque jour, port du casque obligatoire ! Amen

    Pour aller plus loin :
    -Quelle différence entre se savoir et ne pas se savoir sauvé ?
    -En quoi la communion avec Dieu produit-elle la vraie sécurité ? En as-tu fait l’expérience ?
    -Qu’est-ce que l’ennemi a déjà utilisé dans ta vie pour te pousser à baisser les bras ?

    -Garder la tête froide : de quoi as-tu besoin d’être le plus protégé (pensée, émotion,…) ?

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  • Série combat spirituel: Le bouclier de la foi (Ps 28 et Eph 6,13-18)Le bouclier du soldat romain était composé de deux couches de bois collés ensemble reliés par du fer et recouvert de cuir. La forme de ce bouclier était telle que le soldat pouvait tout entier se réfugier derrière et être ainsi protégé des projectiles de l’ennemi. Les différentes traductions de ce verset disent : prenez en toute circonstance, ne lâchez jamais, ayez toujours le bouclier de la foi. C’est donc un impératif de s’en saisir et de le porter. Quand il s’agit de foi nous ne pouvons pas être des chrétiens à mi-temps, mais à temps complet.

     

     

     

    1. Le bouclier de la foi

    Dans les écritures, Dieu est souvent semblable à un bouclier : Gn 15 Abraham, ne crains rien. Je suis ton bouclier. Quand David est soumis à diverses attaques et que ses ennemis l’entourent et lui disent que Dieu ne l’aidera pas il chante au Ps 3 : c’est toi, seigneur, qui est mon bouclier. Au Ps 28: l’éternel est ma force et mon bouclier : en lui et mon cœur se confie et je suis secouru, j’ai de l’allégresse dans le cœur et je le loue par mes chants.

    Quel lien entre bouclier et foi ? Notre foi a pour objet Jésus. Jésus est donc lui-même notre bouclier. C’est derrière lui que nous trouvons refuge pour notre protection quand l’ennemi nous attaque. Ce n’est pas moi qui me protège, mais Christ en qui je mets ma confiance:

    1/Confiance en sa parole qui est la vérité. Vérité sur Dieu et qui il est : vérité sur ce qu’il pense vraiment de moi (fils/fille bien aimé). Quand je m’accroche à cette vérité, je ne me laisse pas avoir par les mensonges de l’ennemi qui essaie de me déstabiliser.
    2/Confiance en son œuvre sur la croix qui me dit qu’en lui je suis aimé, accepté et pardonné.  
    3/Confiance en ses promesses qui sont plus importantes et décisives que les circonstances et surtout nos sentiments souvent très trompeurs.

    La foi dirige nos regards vers Dieu et ses promesses et non sur nous-mêmes. Pr 30,5 : « toutes les promesses de Dieu sont dignes de confiance. Il est un bouclier pour qui lui demande protection ». 

    Question : dans ce que je vis, subis, souffre, affronte et qui me rend davantage vulnérable aux attaques : vais-je accorder plus d’importance à sa vérité, sa parole, son œuvre à la croix et ses promesses ou bien à mes doutes, mes pensées, mes sentiments, mes peurs, à ce que le monde et l’ennemi me soufflent à l’oreille ? Paul cite Abraham en exemple de foi en Rm 4 : « il ne perdit pas confiance et ne douta pas de la promesse de Dieu ; au contraire sa foi le fortifia et il loua Dieu ».

     

     2. Les flèches enflammées

    Ces flèches trouaient la chair et l’enflammaient en même temps. Sans bouclier, le soldat ne tardait pas à mourir.  Les flèches du malin sont principalement toutes mentales. L’ennemi nous harcèle avec des pensées horribles, impures, perfides qui agressent notre esprit. Elles se caractérisent par la fulgurance de leur arrivée et par la manière dont elles embrasent d’un seul coup notre cœur et notre imagination. Elles sont souvent difficiles à déloger. Parfois cela me demande un temps certains dans la prière pour les déloger.

    Ces pensées se plantent dans l’âme telle des flèches brûlantes et qui la remplissent parfois d’angoisse, de peur, d’anxiété… Par ces pensées l’ennemi veut semer le trouble dans notre esprit, nous faire mal, nous dévaloriser, créer de la confusion, nous plonger dans le désespoir, nous ébranler, nous perturber. Tout cela pour quoi ? Surtout pour remettre en cause la réalité et la force de l’objet de notre foi qui est principalement Dieu et son amour pour nous. Il veut aussi nous empêcher de bénéficier des bienfaits de la lecture de la Bible et de la prière et à nous éloigner autant que possible des promesses de Dieu. Pourquoi ? Pour mieux nous manipuler et nous empêcher de suivre le Seigneur. Quelles sont et que produisent ces pensées ?

    Certaines de ces pensées excitent la cupidité, l’orgueil, le mécontentement ou la vanité. Prenons par exemple l’orgueil. L’orgueil nous fait dire que nous sommes un bon chrétien qui n’a pas besoin des autres ni de Dieu. L’orgueilleux est très satisfait de sa vie chrétienne par exemple…

    Le doute : depuis le début de l’humanité, l’ennemi aime semer le doute en posant cette question « Dieu a-t-il vraiment dit ? »… Sur plein de sujets il joue avec cette question (l’argent, le sexe, le pardon, …). Dieu-t-il vraiment dit ? On peut peut-être relativiser un peu non ? Peut-on vraiment faire confiance en Dieu ? Dieu voulait-il vraiment dire ceci quand il parle de cela ? N’est-ce pas juste ton interprétation ? Quand vous commencez à croire vos doutes et à douter de votre foi dans les paroles, les vérités et les promesses de Dieu, alors nous ouvrons grand la porte à l’action de l’Ennemi !

    Le découragement : une des armes favorites de l’ennemi. Il fait tout pour nous rappeler nos erreurs du passé, nos échecs, mauvaises décisions, défaillances : tu vois ce qui t’arrives ? Laisse tomber, abandonne, tu n’y arriveras pas, tu ne deviendras pas meilleur, les choses ne changeront jamais, ça ne peut qu’être pire, pourquoi essayer ? Et vous dites : « J’ai juste envie de tout abandonner, baisser les bras ; j’ai l’impression que ça ne sert à rien, que ça n’en vaut pas la peine, que ça n’en vaut pas l’effort »… la prière et le combat deviennent si difficiles et pénibles qu’on en doute même d’être vraiment chrétiens. L’ennemi veut nous convaincre que nous sommes de mauvais chrétiens (si nous ne l’avons jamais été !).

     Le mensonge : l’ennemi est le père du mensonge et il veut vous faire croire des choses fausses sur Dieu et sur vous. Dieu est absent, pinailleur, jugeant, il détourne son regard de toi à cause de ton péché. Il ne pardonne plus ton péché récurrent. Tu ne pourras jamais te pardonner tel acte passé ; Tu es comme ça et puis c’est tout… Que des mensonges ! Si vous n’êtes pas enracinés dans la vérité (amour inconditionnel), c’est le début de la fin

    Pensées auto-accusatrices : tout ce qu’il désire c’est que tu continues de t’accuser et te culpabiliser de choses que Dieu a pourtant déjà pardonné… Ces voix qui nous disent : « Tu aurais dû passer plus de temps avec ta famille, tu n’aurais pas dû réagir comme tu l’as fait, etc. ». Ces voix nous accablent et nous amènent à vivre sous la condamnation. Si on prête attention à ces paroles, nous perdons notre joie, notre assurance, notre propre estime.

     

    1. Le combat de la foi

    La foi c’est donc croire, s’attacher et se réfugier derrière les vérités et les promesses de Dieu LE concernant et VOUS concernant afin d’éviter à notre esprit d’être trompé. Je le répète : ce que Dieu dit de lui, sur toi a nettement plus d’importance que nos sentiments du moment, nos doutes et les mensonges de l’ennemi.
    La foi détourne mon regard de moi-même pour me concentrer sur la grâce et l’amour certains de Dieu pour nous. Les vérités et promesses de Dieu accomplies en Christ sont notre protection contre les flèches de l’ennemi. Elles protègeront nos cœurs et nos pensées.

    C’est pourquoi, 1ère chose/invitation : nous avons besoin d’être ancrés dans Sa parole. Si je commence à tergiverser, je suis fichu !  Paul dit en Rm 10 : « la foi vient de ce que j’entends et ce que j’entends vient de la parole de Dieu ». Sa parole construit, nourrit  notre confiance en Dieu d’où l’importance de méditer quotidiennement les Ecritures. Je l’ai déjà dit : c’est une habitude spirituelle non-négociable ! Plus je suis enraciné dans la Vérité et moins l’ennemi a de droits sur nos vies.

    2ème chose : n’oublions pas que nous sommes un corps et que nous luttons aussi ensemble. Quand nous traversons des zones difficiles nous pouvons employer la technique romaine de la tortue où nous sommes protégés de tous côtés par le bouclier de la foi de nos frères. N’oublions pas qu’un chrétien seul est un chrétien affaibli, un chrétien en danger.

    Conclusion : Porte et lève bien haut le bouclier de la foi. L’autre veut te détruire, mais tu es protégé. En Christ, n’oublie pas que tu es vainqueur.

    Pour aller plus loin :
    -Quel type de flèche l’ennemi utilise-t-il le plus avec toi (prends-y garde pour mieux lutter) ?
    -Pourquoi les promesses sont-elles plus sures que nos sentiments ?
    -Quelle est ma discipline de lecture de la Bible et de prière ? En quoi m’a-t-elle déjà aidé à lutter contre ces flèches ? Nourrit-elle ma confiance en lui ?

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