2ème pièce : la cuirasse de la justice (Eph 6,13-18a ; Rm 8,31-39)

Le soldat romain était équipé d’une cuirasse faite de métal plat, composée de deux parties. L’une couvrait la poitrine du cou jusqu’à l’aine et l’autre le dos du soldat. Sans cette protection aucun soldat ne tiendrait longtemps sur le champ de bataille. Toute lance ou flèche tirée au hasard pouvaient avoir raison de lui.

Cette cuirasse a pour fonction de protéger l’organe vital qu’est le cœur. Dans le langage biblique le cœur n’est pas d’abord associé à l’amour. C’est d’abord le siège des émotions, des désirs, des sentiments, de la conscience

 

 

1.Quel est l’enjeu ?

Si Pr 4 nous encouragent à garder notre cœur plus que toute autre chose c’est parce que l’Ennemi aime concentrer ses attaques sur notre cœur. Comment s’y prend-il ? Dans la Bible Satan est appelé l’accusateur. Il nous accuse devant Dieu en disant ou en nous encourageant à penser toutes sortes de choses fausses sur nous pour nous maintenir dans la culpabilité et sous la condamnation. Il suffit que vous traversiez une crise, que vous essuyez un échec dans votre vie, que vous affrontiez une difficulté relationnelle ou professionnelle ou que vous soyez aux prises avec un péché récurrent dont vous n’arrivez pas à vous défaire et il va souffler à votre oreille un truc du genre : « t’es nul», « tu n’es décidemment pas à la hauteur », «  tu n’es pas digne d’être aimé de Dieu », « t’es pas un bon chrétien»…

Son but est de nous décourager, de mettre en doute notre capacité à aimer Dieu, nous faire croire que nous sommes indignes de l’amour de Dieu, nous faire perdre l’assurance du salut mais surtout l’assurance de l’amour de Dieu pour nous qui nous donne un si grand sentiment de sécurité. Thomas Brooks a dit : « Satan sait que l’assurance est ce qui donne aux hommes la capacité d’accomplir des exploits, de faire trembler son royaume instable. Il fait donc tout son possible pour empêcher l’âme de parvenir à l’assurance du salut ».

Revenons à la cuirasse. Justement, le soldat romain éprouvait un grand sentiment de sécurité, une très grande assurance quand il se lançait dans la bataille munie de sa cuirasse car il se savait protégé. Même s’il était doté d’une grande force et de toutes les qualifications possibles il avait pourtant conscience que son corps de chair n’était pas capable de résister à une lance, une épée ou une flèche. Il se couvre donc d’un autre corps, beaucoup plus solide. Sa protection n’était pas en lui mais autour de lui.

Spirituellement d’où viennent cette confiance et cette sécurité ? Comment protéger mon cœur ? Comment ne pas me laisser accuser et décourager ? Comment puis-je me tenir avec assurance devant l’ennemi ? Parce que si nous entrons dans ce combat contre notre ennemi avec des hésitations ou en proie à l’incertitude, vous êtes d’ores et déjà vécu. La réponse c’est : pas avec nos propres forces, ni avec un cuirasse en toc de notre propre fabrication.

2.Avec la cuirasse de justice.

Qu’entendre par justice ? C’est comme si vous étiez au tribunal et que Dieu vous acquittait, vous déclarait non coupable et surtout vous regarde désormais comme quelqu’un qui n’a pas péché malgré le fait que nous n’arrivons pas à vivre selon ses exigences. Dieu efface notre ardoise. Nous n’avons rien eu à faire pour nous justifier parce que de toute façon nous ne le pouvons pas…Pas besoin de montrer notre CV spirituel aussi beau soit-il. Pas besoin de venir vanter nos belles actions. Nous pensons venir avec notre propre justice, mais Esaïe 64,5 écrit que « toute notre justice est comme un vêtement souillé». Elle n’est pas suffisante, nous avons besoin d’être couverts par la justice de Dieu. Nous sommes rendus justes devant lui non grâce à nous mais à Jésus qui a pris sur lui à la croix le poids de notre culpabilité. Paul dit : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Co 5,21). A la croix nos fautes ont été portées par Jésus.

Malgré cela l’Ennemi se plait à rappeler tes fautes et veut te pousser au désespoir, te maintenir dans la culpabilité et sous la condamnation. Il se plait à t’accuser. Mais Paul dira « Il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Rm 8,1) et plus loin : « qui accusera les élus ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort, bien plus il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous ! » (8,33). Sa justice est ton assurance, ta paix et ta sécurité. Ne te base pas sur tes sentiments mais sur ce que Jésus a fait pour toi à la croix une fois pour toutes.

On raconte l’histoire de deux jeunes hébreux la nuit de la première Pâques. Ils sont tous les deux les ainés de deux familles différentes. Ils savent que leur salut dépend de la promesse dans laquelle le sang de l’agneau pascal aspergé sur le linteau de la porte leur épargnera le jugement. Les deux enfants se mettent au lit en cette nuit fatidique. L’un s’endort sans inquiétude assuré d’être protégé par le sang. L’autre s’agite et se tourne toute la nuit dans son lit anxieux de ce qu’il va arriver. La question se pose alors : lequel des deux est le plus en sécurité ? L’un a confiance tandis que l’autre est perturbé et rempli d’incertitude. Pourtant l’un et l’autre jouissent de la même sécurité. Celle-ci en effet ne dépend pas de leurs sentiments mais de la parole de Dieu qui a dit « je verrai le sang et je passerai par-dessus vous ».

Aujourd’hui nous sommes justifiés par le sang de Jésus qui a coulé à la croix pour pardonner nos péchés. Paul dit que nous sommes justifiés par grâce par le moyen de la foi. Or la foi c’est cette confiance de cœur en l’œuvre accomplie par Jésus pour nous. Sa justice protège notre cœur et vient nous délivrer de toute crainte, désespoir et culpabilité ! Elle nous donne une bonne conscience devant Dieu ! Alors oui que ton cœur soit en paix !…

3. L’apôtre Paul parle en 2 Co 6 des armes offensives et défensives de la justice. Sa justice protège notre cœur et nous donne une nouvelle assurance. Cette justice doit se concrétiser, se manifester dans nos vies et devenir arme offensive pour combattre l’ennemi qui veut détruire notre relation à Dieu. Voici 3 lois spirituelles qui manifestent la justice de Dieu et qui empêchent l’ennemi d’avoir l’avantage sur nous, 3 lois qui vont faire trembler son royaume à savoir le pardon, la bénédiction et l’amour :

Le pardon n’est pas une option dans le cadre de la vie du chrétien mais une obligation. Par le non-pardon nous laissons à l’Ennemi le droit de nous faire du mal et avoir un avantage sur nos vies. Dieu nous a pardonnés en Christ et nous sommes invités à laisser la puissance du pardon nous libérer des chaines de l’amertume et de la colère et ne pas nous mettre en accusateurs ou juges de nos frères. Il ne peut être réclamé de justice auprès du Seigneur tant que nous n’avons pas fait notre part. Et notre part passe par l’acceptation que le pardon est la condition sine qua non de notre condition chrétienne. Réfléchissez : à qui devez-vous pardonner aujourd’hui ? Faites-le sans tarder.

La bénédiction. J’en ai parlé lors d’une prédication (27/08/17). Nous sommes invités à bénir pas seulement ceux que nous aimons ou supportons gentiment mais aussi ceux qui pourraient être nos ennemis. Bénir c’est dire et faire du bien aux autres, à toute personne, créature de Dieu. Quand nous bénissons nous faisons écho au bien que Dieu veut pour chacun. Chacun !

L’amour. L’amour de Dieu est impartial et il est autant pour les bons que pour  les méchants, offert à tous indépendamment de nos mérites, de ce que nous faisons ou pas. Un amour dont l’Ennemi essaie de nous faire douter parce qu’il sait que c’est le cœur de notre foi, ce dont nous avons le plus besoin car c’est son amour qui donne un sens à notre vie. L’amour nous protège contre toutes les forces négatives comme le ressentiment, le manque de pardon, l’amertume, le découragement et le désespoir qui pour le coup peuvent corrompre nos cœurs et gâcher nos vies.

Conclusion 1. Que votre cœur soit en paix 2. Manifestons la justice de Dieu en vivant ces 3 lois spirituelles. 3. Dans la Bible il est question de cuirasse mais aussi de la couronne de justice. Le métal de la cuirasse est appelé à être fondu en couronne pour le jour où nous nous tiendrons devant Dieu. Elle est une récompense placée sur la tête de ceux qui ont bien utilisé la cuirasse de justice tout au long de leur vie, qui ont combattu le bon combat et gardé la foi.

Pour aller plus loin :

-Comment l’Ennemi a-t-il agi pour vous décourager ?

-En quoi être couvert par la justice de Dieu donne assurance/sécurité ?

-Comment vivez-vous les 3 lois spirituelles de la justice au quotidien ?

-En quoi nous aident-elles dans ce combat ?

La ceinture de vérité – Esaïe 11,1-5 ; Eph 6 ;

Nous avions abordé dans un précédent article, le rôle de l’armure de Dieu, l’importance de la porter chaque jour pour tenir ferme dans ce combat spirituel que nous menons contre les attaques de l’Ennemi.

Abordons la première pièce de cette armure qu’est la ceinture de la vérité. Le légionnaire romain avait autour de la taille un ceinturon épais d’une largeur de quinze à vingt centimètres, généralement en cuir garnie de plaques de métal. C’était une pièce stratégique dans l’équipement du soldat romain. Ceci pour deux raisons :

 

 

La 1ère : les vêtements que portaient les soldats étaient constitués d’une tunique ample qui venait au moins jusqu’aux genoux. Pour un homme, cette ceinture faisait en sorte que la robe ne soit pas trop volante et qu’à mi-hauteur elle soit tenue les jours de tempête ! Lorsque le soldat devait se battre ou avoir besoin de ses armes il devait faire attention à ce que les replis et les pans de la tunique ne gênent pas ses mouvements et l’empêchent d’utiliser efficacement ses armes. Le rôle de la ceinture était très important car il maintenait la tunique serrée, donnant au soldat plus de liberté d’action, d’agilité dans l’action, moins de prise à l’adversaire, et donc une possibilité de se servir de sa force. Du coup, détacher la ceinture de quelqu’un, c’était l’affaiblir, le rendre sans force, incapable d’attaquer ou de se défendre.

La 2ème raison c’est que si la ceinture est la pièce première de l’armure c’est parce que tout le reste s’y attachait. Notamment la cuirasse qui venait s’agrafer et s’attacher solidement à la ceinture parce que c’est elle qui protégeait les organes vitaux. Sans cette ceinture, la cuirasse risquait de glisser à droite ou à gauche, exposant les flancs du soldat aux flèches de l’ennemi. Cette ceinture retenait aussi les jambières, mais aussi le fourreau pour l’épée. La ceinture est donc la pièce sur laquelle tout le reste de l’armure va s’appuyer. C’est comme un policier aujourd’hui si je lui enlève sa ceinture il perd son arme, ses menottes, sa matraque, etc. Il est sans défense, livré au pouvoir des hommes sans foi ni loi.

Sans cette ceinture, le reste de l’armure perd toute son efficacité. Toutes les autres pièces de l’armure dépendent de la ceinture. Elle est indissociable des autres parties de l’armure. Cette pièce est donc première, fondamentale, primordiale. Si la ceinture de vérité n’est pas bien serrée et placée, elle ne permet pas une bonne utilisation des autres armes spirituelles.
Par exemple : l’épée de l’esprit qu’est la parole est accrochée à la ceinture de vérité. Sans la vérité l’épée reste dans son fourreau et elle est inefficace. Elle est inefficace tant que nous ne mettons pas en pratique la vérité. L’ennemi n’a pas peur de la parole tant qu’elle n’est pas utilisée !

Où se met, où se pose la ceinture ? Sur les reins, elle couvre les reins. Pour un hébreu les reins sont le lieu de la force. Ils concentrent toute la force d’un humain et ils symbolisent sa stabilité. Prenez les haltérophiles : ils portent une ceinture de force pour pouvoir mobiliser toute leur énergie à soulever des masses considérables. La ceinture a quelque chose à voir avec la force vitale.

Couvrir ses reins c’est donc protéger sa force vitale. La vérité fait le lien entre le haut et le bas de notre être, elle le rend fort et stable. Notre force dépend en partie de l’état de nos reins dont le bon fonctionnement nous permet de marcher et de tenir debout. S’ils sont bloqués on ne peut plus bouger et nous sommes donc fragilisés. Le ceinturon des soldats romains affermissait leurs reins en les soutenant fermement pendant le combat.

Quand Paul dit de porter la vérité pour ceinture, il est bien question de force. Et dans le combat de la foi, il faut avoir les reins solides ! On entend parfois d’une entreprise qu’elle a « les reins solides ». Généralement on utilise cette expression pour susciter la confiance financière au moment où l’on doit prendre une décision importante, ça rassure. Or Paul nous invite à nous rendre puissants dans le Seigneur (6,10). Et la seule manière de le faire c’est en étant ceints de la vérité. Car par nous-mêmes nous risquerions bien un tour de rein et nous manquerions toujours de force.

Qu’est-ce que la vérité dirait Pilate ? Est-ce seulement l’absence de mensonge et de tromperie volontaire ? Non, car il nous arrive de nous tromper en toute bonne foi ! Ce n’est pas non plus une question  de preuve scientifique. Est-ce que ce serait la sincérité, le fait de dire les choses comme on les sent ? La sincérité n’est pas la vérité, c’en est plutôt une contrefaçon. Le diable, le père du mensonge est le roi de la contrefaçon. La sincérité  ne sert qu’à se donner bonne conscience mais nous rend incapable de soulever quoi que ce soit. Etre sincère ce n’est pas être vrai. On peut être parfaitement sincère et totalement dans l’erreur ! Il faut donc quitter la ceinture de sincérité pour se ceindre de celle de la vérité. La vérité unifie si je puis dire le dire et le faire. Il y a cohérence, on peut s’y fier.

Problème : il y a 2 vérités. La vérité et la vérité vraie. La vérité des démons qui disent connaitre Jésus : « je sais qui tu es : le Saint de Dieu ! » (Mc 1,24). Mais ils détestent cette vérité. Elle est pleine de sournoiserie et ils l’utilisent même pour tromper… Parce que le malin aime bien jouer entre mensonge et vérité pour nous embrouiller ! En revanche il y a la vérité vraie, c’est celle qui ne fait qu’un avec l’amour comme il est dit dans le psaume 84 « amour et vérité se rencontrent » (Ps 84,11). La vérité vraie allie vérité et amour.

Dans l’Evangile de Jean, Jésus utilise 25 fois l’expression « en vérité, en vérité je vous le dis »… on voit le lien entre ceinture et vérité quand on sait qu’en hébreu vérité (émeth) vient de la racine amen. Cette racine MN évoque ce qui a une assise solide, ce qui est stable, ce qui tient bien, ce qui est ferme et assuré. Elle parle de cohérence, de résistance, de robustesse. « Amen », c’est aussi le cri que le chamelier à l’arrière de la caravane pousse quand tous les chameaux sont bien attachés et qu’on peut partir : « amen ! Ça tient bien, on peut y aller ! » Autant dire que la vérité c’est ce qui est solide comme une caravane dans le désert.

Mais ce mot hébreu se traduit aussi par fidélité. La vérité c’est aussi ce qui est fiable, ce qui fait foi, ce à quoi on peut s’accrocher. Dans Esaïe 11,5 il est écrit du Messie : « La justice sera la ceinture de ses flancs, et la fidélité la ceinture de ses reins ». Ici fidélité peut aussi être traduit par fermeté, probité, fiabilité.

Justement vous savez très bien que la vérité n’est pas une idée, mais une personne. Jésus dit « Je suis la vérité ». Il est la vérité vraie. Avant de mettre l’armure, il faut se tenir dans la vérité. Il faut que tu sois en Jésus-Christ.  La vérité on l’a vu c’est ce qui tient. Ecoutez bien : avoir les reins solides pour le combat de la foi c’est donc ceindre sa propre vitalité de la force même de Dieu, qui est la seule chose vraiment solide qui existe. Dans ce combat de la prière contre l’Ennemi, avoir la vérité pour ceinture c’est avoir le Christ comme soutien. Il est notre seule force.

Je termine avec un encouragement. Dans les pays d’orient, comme je l’ai dit la ceinture servait à remonter les vêtements amples pour permettre l’activité, elle tenait ferme les reins des travailleurs, soutenait la bourse, et aussi l’épée du soldat. Ainsi, la Ceinture de Vérité nous est utile pour les mêmes raisons : car nous devons être actifs pour la vérité, fermes dans la vérité, généreux au service de la vérité, et zélés combattants de la vérité. “Que tout ce qui est vrai soit l’objet de vos pensées” disait Paul (Ph 4,8) : en nous tout doit être vrai et préoccupation de la vérité ! Amen

 

Pour aller plus loin

• Est-ce que la vérité est associée à l’amour dans mes actes et mes paroles ?
• Ai-je été sincère mais pas forcément vrai (ferme, assuré, stable, cohérent, fiable) ?
• Que produit la vérité sans l’amour et l’amour sans la vérité ?
• Dans quel domaine de ta vie as-tu besoin d’être fort, de stabilité, de fermeté ?

Construire un personnage est un processus sans fin.

Comme vous le savez, le vrai caractère est le résultat d'une relation croissante avec Dieu. Après tout, c'est lui qui nous façonne et nous façonne vraiment. C'est… si nous lui permettons de le faire.

En fait, voici une leçon pour les préadolescents dans votre ministère sur la façon dont Dieu les forme et les façonne. Tout dépend de la façon dont le Saint-Esprit produit du fruit dans leur vie.

Utilisez-le pour un service à venir le dimanche / en milieu de semaine, en petit groupe ou pour l'école du dimanche.

Prenez plaisir!

- Nick Diliberto, ministère préadolescent 

Sujet: Le fruit de l'esprit

 

Bible: Galates 5: 16-17, Galates 5: 22-23

Essentiel: Le Saint-Esprit travaille en nous pour changer nos paroles, nos pensées et nos actions.

Qu'est-ce que c'est pour moi? Les préadolescents commenceront à comprendre comment le Saint-Esprit produit du fruit en nous - et à quoi cela ressemble dans la vraie vie.

APERÇU DE LA LEÇON

Le Saint-Esprit est un don pour tous les croyants. Il nous aide en intercédant pour nous, en nous rappelant la vérité et en nous scellant avec la promesse de l'éternité. Un autre rôle majeur du Saint-Esprit est de nous guider vers la maturité spirituelle. Nous voulons ressembler davantage à Jésus, mais comment savons-nous si nous allons dans la bonne direction? Le livre des Galates nous dit que nous pouvons surveiller notre croissance spirituelle par le Fruit de l'Esprit.

ACTIVITÉ D'OUVERTURE: ROTATION DU PANIER DE FRUITS

 Provisions:

• Chaises
• Facultatif: cartes avec des noms de fruits pour aider les pré-adolescents à se souvenir des noms de fruits

 Que faire: Si possible, faites animer l'activité d'ouverture par la même personne chaque semaine de la série. Demandez à cet hôte de jeu de s'habiller en tenue de ninja et de parler comme un Sensei. Amusez-vous avec les ninjas en formation.

Dites: vous êtes à la moitié de votre entraînement de ninja. Je vous ai dit la semaine dernière que les défis ne deviendraient que plus difficiles d'ici. Aujourd'hui, nous allons tester votre rapidité et votre esprit ninja. Chacun de vous réfléchira rapidement et se déplacera encore plus vite pour devenir un vrai ninja. Pensez-vous que vous avez ce qu'il faut? Nous verrons!

Que faire: Demandez au groupe de s'asseoir dans un cercle de chaises. Vous devriez avoir une chaise de moins que les autres, pour qu'un préadolescent reste debout. Numérotez les gens, mais au lieu de dire «un, deux, trois…», dites «pomme, banane, orange, kiwi, pêche» - ou quel que soit le fruit qui vient à l'esprit. Plus vous avez de personnes, plus vous souhaitez de groupes. La dernière personne est «Cela» et se tient au centre du cercle.

Lorsque le jeu commence, il crie un nom de fruit. Toute personne portant ce nom doit se lever et échanger des sièges avec quelqu'un d'autre portant ce nom. Il essaie de prendre l'une des chaises vides avant qu'elles ne soient toutes prises. Celui qui reste sans chaise est maintenant Cela.

À tout moment dans le jeu, il peut crier "Rotation de la corbeille de fruits!" et tout le monde doit changer de siège. Après quelques tours, vous pouvez également lui permettre d'appeler plus d'un fruit à la fois. Cela permet à plus de gens de se lever et de bouger.

Dites: Votre rapidité ninja est impressionnante. Vous devez continuer à vous entraîner pour ne jamais prendre de retard dans votre entraînement de ninja. La semaine prochaine sera votre dernier défi, et ce sera le défi le plus difficile à ce jour.

Préparez-vous, ninjas, car aujourd'hui, vous apprendrez une excellente leçon sur la façon de devenir un Fruit Ninja!

ENSEIGNER: QU'EST-CE QUE LE FRUIT?

Fournitures:

• Corde
• Corde à linge
• Pinces à linge
• Cartes Chair sur papier 11X17
• Cartes Esprit sur papier 11X17 

Bienvenue! Nous entrons dans la troisième semaine de notre série, Fruit Ninja! Tout comme un ninja qui s'entraîne pour être comme le Sensei, nous avons parlé de la façon dont nous sommes appelés à grandir de plus en plus comme Jésus. Dans la première semaine de notre série, nous avons expliqué comment, lorsque nous plaçons notre foi en Jésus, nous sommes une nouvelle création, ce qui signifie que toute notre identité change.

La semaine dernière, nous avons parlé du don que Dieu nous a fait dans le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est Dieu vivant avec nous et en nous. Nous avons vu quelques-unes des façons dont le Saint-Esprit nous aide. Souvenez-vous qu'il intercède pour nous, il nous rappelle la vérité et il nous scelle par sa promesse d'être avec nous pour l'éternité.

Aujourd'hui, nous parlons de la façon dont l'Esprit nous change. Le Saint-Esprit nous aide à transformer nos pensées et nos actions. Mais d'abord, j'ai besoin de quelques aides pour jouer à un jeu.

(Sélectionnez quatre à six préadolescents pour jouer à une partie de Tug of War. Utilisez une corde ou un autre matériau long pour le jeu Tug of War. Marquez le sol avec du ruban adhésif à égale distance de chaque équipe. La partie est terminée une fois qu'une équipe est éliminée. sur cette ligne.)

Dites: Combien d'entre vous ont déjà joué au jeu Tug of War? Pour jouer au jeu, chaque côté tiendra une extrémité de la corde. Quand je dis «Allez», chaque équipe commencera à tirer et à essayer de dominer l'autre camp. Le gagnant est le premier à tirer l'autre équipe au-delà de cette ligne. Etes-vous prêts? À vos marques, prêt, partez! 

(Jouez une à trois parties de Tug of War. Assurez-vous d'arrêter le jeu s'il devient incontrôlable. Remerciez les volontaires d'avoir joué et demandez-leur de retourner à leur place.)

Dites: Tug of War est un jeu féroce. Chaque équipe se bat et tire pour dominer l'autre équipe. Une minute, cette équipe gagne et va très bien. Alors, bam! L'autre équipe prend le relais et commence à gagner. C'est un va-et-vient. C'est pourquoi ça s'appelle Tug of war !

Nous parlons depuis quelques semaines de la façon dont nous avons une nouvelle identité et nous sommes appelés à être davantage comme Jésus-Christ. Nous voulons que nos paroles, nos pensées et nos actions soient comme Jésus, mais c'est vraiment difficile. C'est un peu comme ce jeu de Tug of War. Ouvrez vos Bibles à Galates 5: 16-17.

Alors je dis, laissez le Saint-Esprit guider vos vies. Alors vous ne ferez pas ce que votre nature pécheresse aspire. La nature pécheresse veut faire le mal, ce qui est juste le contraire de ce que veut l'Esprit. Et l'Esprit nous donne des désirs qui sont le contraire de ce que désire la nature pécheresse. Ces deux forces se combattent constamment, vous n'êtes donc pas libre d'exécuter vos bonnes intentions.

(Lire Galates 5: 16-17.)

Dis: Ces versets nous montrent clairement qu'il y a une bataille en cours. À mesure que nous en apprenons davantage sur Jésus, nous voulons lui ressembler davantage. Souvenez-vous, le Saint-Esprit nous rappelle ce que Jésus nous a enseigné. Nous voulons faire ces choses et ressembler davantage au Christ, mais en même temps, nous continuons à faire de mauvais choix et à faire des erreurs.

J'imagine que c'est une partie difficile de la vie de ninja. Un ninja doit suivre les instructions du Sensei à tout moment. Il y a probablement des moments où le ninja veut utiliser ses compétences pour impressionner les autres ou se venger de son ennemi. Mais en même temps, le ninja sait ce que le Sensei lui a appris et lui a montré. C'est exactement ce que nous traversons en suivant Jésus!

D'un côté, nous avons l'Esprit, qui est Dieu vivant avec nous et en nous. Il nous montre ce qui doit changer pour ressembler davantage à Jésus. De l'autre côté, nous avons la chair. C'est la partie de nous qui est pécheresse et égoïste. C'est la partie de nous qui a été pardonnée, mais cela nous fait toujours trébucher.

Les deux côtés font des va-et-vient, alors comment savoir qui gagne? Comment savons-nous que nous grandissons réellement et devenons davantage comme Christ? La Bible dit que nous pouvons suivre notre croissance en regardant le fruit de l'Esprit.

Demander:

• Quelqu'un peut-il me dire de quel type d'arbres il s'agit? (Il y a un pommier, un oranger, un bananier.)
• Comment pouvez-vous savoir de quel type d'arbre il s'agit? (Nous pouvons dire au type d'arbre que c'est en regardant le fruit qu'il produit.)

Dites: Le fruit est un moyen rapide et facile pour nous de dire que l'arbre est sain parce qu'il produit des fruits comme il est censé le faire. Et cela nous aide à identifier le type d'arbre en regardant simplement quel fruit pousse.

Nous pouvons voir le Saint-Esprit travailler en nous et nous changer par le fruit que nous produisons. Nous n'allons pas commencer à faire germer des pommes et des oranges sur nos aisselles, mais nous produirons certains mots, pensées et actions. Nous voulons que ceux-ci ressemblent davantage au Christ, et le Saint-Esprit travaille en nous pour produire ce genre de fruit.

C'est une bataille parce que nous voulons toujours faire des choses pécheresses parce que nous sommes des gens pécheurs. Mais l'Esprit en nous domine la chair et il nous aide à devenir davantage comme Jésus. Alors, quel est le fruit de l'Esprit? Quelles sont les paroles, les pensées et les actions qui nous montrent que nous grandissons davantage comme le Christ?

Lisons Galates 5: 22-23 pour le découvrir.

Mais le Saint-Esprit produit ce genre de fruit dans nos vies: amour, joie, paix, patience, gentillesse, bonté, fidélité, douceur et maîtrise de soi. Il n'y a pas de lois contre ces choses!  

(Demandez à un préadolescent de lire Galates 5: 22-23.)

Dis: Ainsi, le fruit de l'Esprit est: amour, joie, paix, patience (patience), gentillesse, bonté, fidélité, douceur et maîtrise de soi. Je veux vous encourager à mémoriser ce passage de l'Écriture au cours des deux prochaines semaines. C'est un verset important dont nous devons tous nous souvenir en grandissant en Christ. Aujourd'hui, nous allons parler d'amour, de joie, de paix et de patience. Nous garderons l'autre partie pour la semaine prochaine.

Parlons de ces quatre premiers mots et de la manière dont nous pouvons voir l'Esprit produire ce fruit en nous.

Que faire: Pour cette section d'enseignement, accrochez une corde à linge sur la scène ou le mur central. Sur la ligne, accrochez des feuilles de papier 11X17 avec la liste de mots suivante. Créez un autre ensemble de feuilles 11X17 sur lesquelles figurent le fruit de l'esprit.

En parcourant chaque carte, expliquez comment notre chair affiche les mots accrochés à la ligne. Expliquez ensuite comment l'Esprit agit en nous pour produire des fruits semblables à ceux du Christ. Pendant que vous décrivez le travail de l'Esprit, accrochez la carte Fruit de l'Esprit correspondante sur la carte chair. Soulignez la différence entre les actions de la chair et les actions de l'Esprit en nous.

Soyez clair qu'il ne s'agit pas d'une liste de choses à faire et à ne pas faire. Paul énumère quelques changements qui se produisent en nous par l'œuvre de l'Esprit, mais il y a beaucoup d'autres changements qui surviennent dans notre sanctification.

1. Jalousie, potins, haine - amour
2. Inquiétude, chagrin, tristesse - Joie
3. Colère, combat, malheureux - Paix
4. Impatient, compulsif, intolérant - Patience

L'AMOUR

Dites: La première carte accrochée ici sur la ligne dit: «Jalousie, potins et haine». Quels sentiments ces mots vous donnent-ils? (Pause pour les réponses.) Lorsque vous êtes mis dans une situation avec un ami qui vous a fait quelque chose de mal, ce sont en fait les réactions naturelles que vous pourriez avoir. Parce que nous sommes pécheurs, nous réagissons de manière pécheresse. Nous devenons jaloux. Nous parlons des autres et répandons des ragots à leur sujet. Nous pourrions même aller jusqu'à détester vraiment cette personne dans nos cœurs.

(Couvrez la première carte avec la carte «Amour».)

Dites: Alors, comment l'Esprit produit-il un changement en nous? L'Esprit nous aide à aimer . Au lieu de réagir par la jalousie, les commérages, la haine ou toute autre attitude pécheresse, l'Esprit nous aide à répondre avec amour.

Dans Jean 13: 34-35, Jésus a dit à ses disciples: «Alors maintenant, je vous donne un nouveau commandement: Aimez-vous les uns les autres. Tout comme je vous ai aimés, vous devriez vous aimer. Votre amour l'un pour l'autre prouvera au monde que vous êtes mes disciples. "

Pour être comme le Christ et pour aider les autres à savoir que nous sommes ses disciples, nous devons répondre à toutes les situations avec amour. Cela signifie que nous faisons passer les besoins des autres avant nos propres besoins. Si quelqu'un nous fait du tort, nous devons être prêts à pardonner et à aimer cette personne, même dans ses fautes, tout comme Dieu nous a aimés. Le fruit de l'amour nous aide à savoir (et à voir les autres) que nous sommes transformés pour ressembler davantage à Jésus.

JOIE

Dites: La deuxième carte de notre chaîne dit: «Inquiétude, chagrin et tristesse». Avez-vous déjà ressenti ces émotions? Parfois, la vie est stressante. Il y a des moments où la vie à l'école ou à la maison est tout simplement accablante. Il y a des moments où tous vos amis semblent se retourner contre vous ou vous abandonner. Dans ces moments-là, nous avons tendance à nous inquiéter beaucoup et à devenir bouleversés par notre situation.

Lorsque les disciples ont appris que Jésus les quittait, ils ont commencé à s'inquiéter et à s'énerver. À ce moment-là, Jésus leur dit: "C'est maintenant votre temps de chagrin, mais je vous reverrai et vous vous réjouirez, et personne ne vous enlèvera votre joie." Jésus voulait qu'ils se souviennent de ses promesses et aient confiance en lui. Même si les choses semblaient se détériorer, ils pouvaient toujours avoir de la joie dans cette situation.

(Couvrez la deuxième carte avec la carte «Joie».)

Dites: Le Saint-Esprit est avec nous et en nous pour nous rappeler les promesses de Dieu. Dans les pires moments, nous pouvons encore avoir de la joie parce que nous nous souvenons de qui est Dieu et de tout ce qu'il a fait pour nous. La joie nous aide à regarder au-delà des luttes d'aujourd'hui et à nous concentrer sur les promesses que Dieu nous a faites.

PAIX 

Dites: Quelqu'un est-il déjà entré sous votre peau? Y a-t-il quelqu'un dans votre famille ou dans votre école qui vous met simplement en colère? Nous sommes tous confrontés à des gens qui nous rendent malheureux, en colère ou qui veulent se battre! Notre chair nous dit que c'est normal de se mettre en colère et de se battre avec cette personne.

D'un autre côté, Jésus a appris à ses disciples à tendre l'autre joue. Il a dit: «Heureux les artisans de paix.» Dans Jean 16:33, Jésus a dit: « Je vous ai dit tout cela afin que vous ayez la paix en moi. Ici sur terre, vous aurez beaucoup d'épreuves et de peines. Mais prenez courage, car j'ai vaincu le monde.

(Couvrez la troisième carte avec la carte «Paix».)

Dites: Lorsque nous voyons comment le Christ aimait les autres, l'Esprit nous aide à changer notre attitude et notre comportement pour lui ressembler davantage. Au lieu de nous disputer et de nous battre, nous pouvons choisir de pardonner et de faire la paix parce que nous savons que Jésus a vaincu le monde. Lorsque les choses nous pénètrent, nous pouvons demander de l'aide à Dieu. Philippiens 4: 6-7 dit: «Ne vous inquiétez de rien; au lieu de cela, priez pour tout. Dites à Dieu ce dont vous avez besoin et remerciez-le pour tout ce qu'il a fait. Ensuite, vous ferez l'expérience de la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que nous pouvons comprendre. Sa paix gardera vos cœurs et vos esprits pendant que vous vivez en Christ Jésus. À mesure que l'Esprit nous change et nous fait ressembler davantage au Christ, nous pouvons répondre aux situations difficiles avec paix.

LA PATIENCE

Dites: La dernière carte de notre chaîne montre des attitudes et des actions pécheuses qui viennent de notre chair. Elle dit: "Impatient, compulsif et intolérant." Le péché rend chacun de nous égoïste. Cela nous donne envie de choses qui nous feront nous sentir bien. Lorsque nous n'obtenons pas ce que nous voulons quand nous le voulons, nous devenons souvent impatients. Nous pouvons aussi devenir impatients avec les autres. Lorsque les autres ne font pas ce que nous voulons qu'ils fassent ou ne le font tout simplement pas assez vite, nous devenons impatients et intolérants.

(Couvrez la quatrième carte avec la carte «Patience».)

Dites: Jacques 1: 19-20 dit: «Comprenez ceci, mes chers frères et sœurs: vous devez tous être prompt à écouter, lent à parler et lent à vous mettre en colère. La colère humaine ne produit pas la justice que Dieu désire. » À maintes reprises, la Bible nous rappelle d'être patients avec les autres, tout comme Dieu est patient avec nous. Être comme le Christ signifie que nous devons écouter les autres et répondre à leurs besoins avec patience. La patience nous oblige à utiliser tous les autres fruits: l'amour, la paix, la gentillesse et la maîtrise de soi. Chacun de ces traits travaille en nous pour montrer l'amour de Jésus aux autres et nous faire ressembler davantage à lui.

CONCLUSION  

Dites: Nous couvrirons le reste du Fruit de l'Esprit la semaine prochaine, mais j'espère que vous pouvez déjà voir le tir à la corde qui se produit alors que le Saint-Esprit nous change pour ressembler davantage au Christ. Lorsque nous mettons notre foi en Jésus, nous sommes immédiatement pardonnés de nos péchés. Mais il y a encore un processus où nous apprenons à ressembler davantage au Christ et à changer nos comportements pour être comme lui. Le Saint-Esprit nous aide à faire ces changements.

Tout comme ces cartes ont recouvert les cartes qui représentaient notre chair pécheresse, le Saint-Esprit travaille en nous pour remplacer nos paroles, nos pensées et nos actions par celles qui ressemblent au Christ. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. À mesure que nous grandissons et que nous comprenons davantage, nous sommes changés. Nous pouvons voir l'effet de ces changements lorsque nous voyons les fruits que nous produisons. Comme un pommier qui produit des pommes, ceux qui sont en Christ produiront des fruits qui lui ressemblent.

Essentiel: Notre conclusion pour cette semaine et la semaine prochaine est la suivante: Le Saint-Esprit travaille en nous pour changer nos paroles, nos pensées et nos actions.

Dites: Nous voulons nous rappeler que le Saint-Esprit est Dieu vivant avec nous et en nous. Il nous rappelle ici les choses que Jésus a enseignées afin que nos paroles, nos pensées et nos actions correspondent à celles de Jésus. Comme un ninja en formation, nous devenons de plus en plus comme Jésus.

Prions, puis dirigons-nous vers de petits groupes pour parler davantage de la façon dont le Saint-Esprit agit en nous pour changer nos paroles, nos pensées et nos actions.

PETITS GROUPES: NINJA THEATRE

Fournitures:

• Aucun 

Que faire: Divisez le petit groupe en deux équipes. Expliquez que chaque équipe aura trois minutes pour créer un sketch montrant le Fruit de l'Esprit en action. Ils peuvent choisir n'importe lequel des quatre mots dont nous avons discuté aujourd'hui: amour, joie, paix ou patience.

Rappelez-leur que le sketch n'a pas besoin d'être très long, mais qu'il devrait s'agir d'une situation qui les obligerait à répondre «en chair et en os» ou «par l'Esprit». Par exemple, le groupe pourrait montrer comment ils réagiraient avec amour à un groupe d'élèves qui bavarderaient et s'en prendraient à un camarade de classe. 
Après chaque sketch, discutez de la façon dont les élèves réagiraient à cette même situation dans la vie réelle et comment le Saint-Esprit pourrait les aider dans ces cas. Assurez-vous de parler de la différence que l'Esprit fait dans nos paroles, nos pensées et nos actions.

Si le petit groupe est composé de moins de cinq préadolescents, gardez le groupe ensemble et faites l'activité tous ensemble. Ensuite, amenez les préadolescents à discuter des questions suivantes.

Questions de discussion:

• Comment devenir semblable au Christ est-il similaire à un jeu de tir à la corde?
• En quoi nos paroles, nos pensées et nos actions ressemblent-elles au fruit produit par un arbre?
• Pourquoi pensez-vous que la Bible nous donne une description du fruit de l'Esprit? Comment cette «liste» nous aide-t-elle à grandir?
• En quoi «l'amour» est-il un fruit de l'Esprit? Quels sont les comportements opposés qui changent en nous?
• En quoi la «joie» est-elle un fruit de l'Esprit? Quels sont les comportements opposés qui changent en nous?
• En quoi la «paix» est-elle un fruit de l'Esprit? Quels sont les comportements opposés qui changent en nous?
• En quoi la «patience» est-elle un fruit de l'Esprit? Quels sont les comportements opposés qui changent en nous?
• Pensez-vous que les caractéristiques de cette liste sont les seuls changements qui se produisent en nous? Quels autres mots décrivent nos nouvelles attitudes et comportements? (digne de confiance, humble, au cœur de serviteur, obéissant)
• Pensez-vous que nous serions capables de faire l'un de ces «changements» sans l'aide de l'Esprit?
• Avec vos propres mots, que pensez-vous que signifie «vivre selon l'Esprit»?

Terminez dans la prière.